mercredi 27 janvier 2010

10ème jour - Ciel, mon mari !

Être amoureux, se désirer, se toucher... Tout un programme ! Ça rend beau ! Avez-vous déjà remarqué que les périodes où on est le plus courtisée sont quand on a quelqu'un en tête ?

La lumière est aussi une palpitation cardiaque qui rend les jambes tremblantes et l'oeil hagard.

Le bonheur de la jeunesse c'est aussi une partie de jambes en l'air !

Certes, on nous dit de nous détendre, mais peut-on vraiment raviver la flamme d'un vieux couple qui s'aime d'une tendresse devenue fraternelle ?

Je garde une certaine réserve à ce sujet...

Alors quoi faire, prendre un amant ? Hum... Le sentiment de culpabilité ne donne-t'il pas un coup de vieux ?

Les massages ça coûte cher et les gigolos aussi. Damned, que faire... ? Si pour être désirable il faut évoquer ce désir qui se cultive par la pratique, n'est-ce-pas un cercle vicieux ?

Justement, un peu de vice deserrerait la vis de nos esprits vissés à leurs vieux principes. Mais si c'est pour se faire encercler dans un tourbillon d'ennuis, mieux vaut peut-être quelques rides.

Allez, un peu de courage, tout est dans la tête car au fond, contrairement à ce que veulent bien croire les hommes (et ce qu'on veut bien nous inculquer à nous, les femmes, dès notre plus jeune âge), je ne suis pas sûre qu'on ait moins de besoins qu'eux. Peut-être préfère-t'on se fermer plutôt que d'admettre qu'on aimerait se laisser aller ?

Coucher 22h45. Sommeil 6h30. Je dors super mal, en ce moment... Je suppose que la lettre de candidature, la mort d'Edgar, la maladie de Bernadette et toutes ces personnes qui décèdent dans mon travail ne m'aident pas beaucoup à me reposer.

Bientôt le week-end. Je vais essayer de le faire récupérateur.

6H00 : Lever... Très difficile. Au point où mon crâne faisait boum ! boum !

7h00 : Un grand verre d'eau + 1 banane + 3 figues + 1 café.

8H30 : Au bureau. Je ressens encore ce petit manque d'entrain mais j'essaie de le tempérer en me disant que ça va passer, que la fatigue ne donne pas des excès de joie et que bientôt tout redeviendra plus doux.

Dans la matinée : 50 cl d'eau pétillante.

12H15 : Je travaille encore. Aujourd'hui je fais journée complète. Dans l'après-midi, je rejoins le 1er bâtiment.

L'idée d'aller marcher me titille, mais il fait froid, que vont dire les collègues, etc... Et puis je me dis que plutôt rester travailler pendant 1 heure qui ne me sera pas payée, pourquoi ne pas aller m'oxygéner un peu avant le déjeuner ?

Me voilà partie pour 30 min de marche franche. Je n'ai pas l'habitude des grandes villes et je trouve, pendant ma marche, que l'air que je respire plus fort, pue vraiment. L'environnement est moche, les murs sales, les voitures bruyantes... C'est beurk.

Le seul plaisir a été de voir quelques flocons de neige qui virevoltaient de toute part.

J'ai fini au bout d'1/4 d'heure par commencer à me sentir mieux... Mais quand même, c'est moche !

Je suis passé (sans faire exprès car je ne savais pas que ça se trouvait là), dans la rue du centre pour lequel j'ai postulé. J'aimerai tellement que ça marche, mais je n'y crois plus.

Je n'aurais pas dû envoyer ma lettre telle quelle et surtout, je doute que la remplaçante lâche sa place comme ça. Il faudrait être folle !
Si seulement elle l'était...

13H00 : Je pars déjeuner avec mes collègues. Personne n'a remarqué mon absence et c'est tant mieux.

Poêlée de riz, carotte, oignons et gruyère. Un petit bout de pain. 2 grands verres d'eau + 1 café.

14h00 : Quel souk dans l'établissement 1 ! Des travaux à faire trembler les murs !

J'apprends la mort d'une petite mamie et d'une autre à laquelle j'étais attachée. Tous ces morts autour de moi, ces derniers temps... Comment m'étonner d'avoir du mal à dormir ?

17H45 : Je pars chercher ma fille chez ma belle-mère.

Dans la voiture : 2 mandarines, 1 pomme.

18H30 : Encore du chantage de la part de ma belle-famille : "Si tu veux qu'on la garde pendant les vacances c'est la semaine complète ou rien".

Ah ouais ? vu la tête de ma fille, je suppose (et bien d'ailleurs) qu'ils ont du lui faire cet odieux chantage tout l'après-midi.

Ma réponse est claire "ben rien, alors".

Je me doutais que s'ils nous aidaient un peu on allait le devoir le payer de notre fille. Il parait qu'ils ont dit à leur fils qu'elle n'avait pas à donner son avis et que si on lui disait de venir, elle n'avait rien à dire.

Ah ouais ? Mais moi j'ai le droit de donner mon avis ? Ben c'est toujours rien, alors.

Je ne comprends pas qu'il essaie de convaincre ma fille d'y aller, alors qu'elle pleure quand elle ne nous voit pas la nuit. Elle est très en avance pour des tas de choses, mais pas pour ça. Et alors ? Si en plus on lui présente les choses comme un affreux ultimatum, je ne vois pas comment elle peut partir détendue.

Parfois, je me demande si les gens réfléchissent un peu aux conséquences de leurs actes. Sur le long terme, c'est eux qu'ils puniront car quand elle sera grande et pourra se garder les mercredis après-midi, je gage qu'elle n'aura même plus envie de faire la route pour les voir.

Entre les beaux parents qui posent des bombes et le fils qui dit amen pour avoir la paix, je me sens parfois bien seule.

19H40 : On est à la maison (enfin !) et zou, 1/4 de litre d'eau pétillante, on enfile une grosse doudoune pour aller marcher 30 min en papotant toutes les deux avec nos deux gentilles chiennes.

1/4 de l d'eau pétillante + 1 grand verre d'eau
20h30 : 3 yaourts natures.

22H51 : Toujours pas au lit, même pas douchée. Je suis une pile électrique à l'intérieur et pourtant je parais si calme à l'extérieur.

Et si j'allais faire un peu de yoga sous une douche bien chaude ? Ce serait peut-être génial ?

Mon programme de demain : Me peser, boire 2 litres d'eau, protéger le dessous de mes yeux à l'écran total, faire 1 heure de marche ou cardio dont au moins une fois 30 min d'affilées.

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