A fuir :
Ma soeur aînée et tous ses dérivés. Aussi triste que cela puisse être, je crains que le même schéma ne se répète entre son entourage et ma fille.
Ma mère : Je ne cesserai jamais de la perdre et de la pleurer. Hélas nos rapprochements sont aussi douloureux, destructeurs et hélas entraînent dans leurs noirceurs des gens qui ne le méritent pas.
A éviter :
Je dirais pratiquement tous les membres de ma famille, que je vais pourtant revoir en mai (pour que ma fille les rencontre), mais qui me rappellent lourdement ce jour où cette grande fête organisée, 8 ans auparavant et qui avait été la plus grande humiliation de toute ma vie. Même si tous avaient été outrés par le comportement de ma mère, ils ont préféré ne pas la contrarier par peur et m'ont, tout comme mon père, laissée dans l'absence la plus totale durant 7 longues années.
Il y aurait Jérôme, également. Ah, Jérôme... Il m'a beaucoup attirée avant que je ne me rende compte que me rapprocher de lui ruinerait non seulement ma carrière, mais mon bon sens et mon self contrôle. Je crois que c'est une personne toujours dans le négatif, qui pompe l'énergie de tout et tous ce et ceux qui l'entourent.
La femme du patron de ma moitié. On dirait ma soeur : aussi mauvaise, aussi aigrie, aussi sèche, aussi tout... Elle lui ressemble même physiquement. Quelques siècles auparavant, elle aurait certainement fait brûler ou empoisonner des rivales (imaginaires) et des maris qui n'auraient pas assez dénoué le cordon de leur bourse.
Maintenant que je sais qu'elle traite mon cher et tendre de pigeon, l'envie de la tarter et de l'accrocher en haut d'un réverbère me tente grandement.
Mieux vaut pour son matricule et mon casier judiciaire, que nous ne nous croisions pas.
Ma voisine de gauche : il fut un temps où dès que ma fille sortait dans le jardin, elle la faisait pleurer. Un jour j'ai voulu lui faire avaler un pot de fleurs. Elle s'est caché dans sa cuisine.
Elle s'est calmée quand je lui ai promis que la prochaine fois j'allais porter plainte pour harcèlement sur enfant.
Les seules fois où elle me fait rire c'est quand elle hurle (on profite de tout) qu'elle sait que son mari à une maîtresse. Moi je sais où il se sauve, le pauvre vieux et je vous assure que ce n'est pas dans les bras d'une dulcinée, mais dans un petit havre de paix qu'il s'est construit et dans lequel il peut être peinard et surtout SEUL !
Ma copine depuis peu et toute sa famille qui m'aident, me soutiennent, m'appellent quand ils n'ont pas de nouvelles.
Je les adore... Ils m'ont même invités au réveillon de noël. Je ne me suis pas sentie aussi attendue au coeur d'une famille depuis des lustres.
En effet, ces gens-là, il ne faut pas que je les éloigne de ma vie.
Ben dites donc, ça balance aujourd'hui !
Au fond, ce tri j'ai commencé à le faire petit à petit, avec la sagesse des années. Aujourd'hui, je repère assez vite les gens nocifs et n'ai plus autant de scrupules qu'auparavant, de les laisser partir ou de partir moi-même.
9h30 : Je me lève en pleine forme !
9h45 : J'essaie de donner à boire à mon Garou. Il me regarde un peu et semble avoir soif. C'est presqu'un espoir qui renaît en moi, même si au fond, je ne suis pas dupe.
10h00 : Je me pèse : 67.4 kg ! Sois + de 1kg en moins cette semaine.
10H30 : J'avale un café vite fait. Je prépare de quoi écrire ma lettre de candidature. Je ne comprends pas pourquoi on s'obstine à nous les faire écrire à la main. Dans les autres pays, ils sont déjà plus évolués !
Je vais voir mon Edgar et là, je sais... Il vient de vomir son mini bouillon de la veille et un liquide orangé sort de sa bouche.
Je décide d'arrêter de le faire boire. Ce n'est pas encore bien défini dans ma tête, mais l'idée de ne pas le laisser comme ça, se précise.
11H00 : Je n'ai toujours pas écrit ma lettre. Je reste près d'Edgar, je le lave et parfois je me cache pour pleurer.
Dans la matinée : 50 cl d'eau gazeuse.
12H00 : J'ai préparé le repas car ma petite a cours de musique à 13h00.
Une soupe maison + un yaourt + 1 banane.
Edgar a des spasmes. Je surveille la porte d'entrée. Je sais que mon compagnon va venir.
12H30 : Il est là. Je lui dis qu'il faut l'emmener chez le vétérinaire, que ses poumons sont pleins et qu'il doit souffrir.
Il pleure avec moi et notre fille nous distribue des mouchoirs, les yeux rougis.
Il l'emmène à la musique. J'appelle le vétérinaire.
14H00 : Le produit coule dans les veine de mon Garou. Mon compagnon est parti en pleurant, mais moi, je reste, jusqu'au bout avec notre vieux copain.
Avant qu'il ne s'endorme, je le remercie, je l'embrasse et je lui frotte le ventre, comme il aimait tant pour lui dire qu'on est toujours ensemble.
Ses yeux se figent. Son coeur s'arrête aussitôt. Il n'a pas lutté, il n'en pouvait plus. Je m'effondre. Le vétérinaire, ému, me laisse seule avec lui.
Je continue de parler à Edgar, c'est plus fort que moi, au cas où il ne serait pas encore mort. Même si je sais, même si je vois, j'ai encore des choses à lui dire.
Après un long moment, j'accepte de me séparer de mon vieux chien. Je pars chercher ma fille à la musique.
Tout le monde a eu la délicatesse de ne faire aucune remarque sur mes yeux bouffis et mon nez rougi.
15H15 : Je suis à la maison. Je ramasse les couvertures souillées de différents liquides et je lave tout en pleurant encore et encore.
Ma tête semble exploser.
15H45 : J'avais promis une galette des rois à ma fille. Je la lui fais.
J'ai besoin de manger alors je grignote jusqu'à la galette : Une poignée d'amandes, une barre de lion, 3 figues, 1 morceau de gruyère.
16h45 : J'apporte deux grosses parts de galette et du café pour ma fille et moi. C'est la première fois que j'en fais une. Je l'améliorerais sur certaines choses la première fois.
Lorsque je passe dans le salon, je continue d'éviter de marcher au milieu, là où était placé la couche d'Edgar.
Tout l'après-midi, ma fille et moi restons blotties sur le canapé. Elle est bien, me dit-elle. Sa présence m'apaise.
20H30 : Un dîner vite fait : 2 coquilles saint Jacques avec du pain + salade de fruits + part de galette des rois maison.
00H00 : J'ouvre un oeil. Je me suis endormie et ma coquine en profite pour regarder encore la télé. Je l'emmène au lit.
01H55 : Je veille, comme chaque fois que je suis mal. Je clos mon blog et je pars me coucher.
Mon programme de demain :
Boire 2 litres d'eau ou tisane
La lettre... faut la finir !
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