dimanche 24 janvier 2010

7 ème jour -

Marcher... Un pied devant l'autre qui le rattrape avant de le dépasser et se faire prendre à son tour par un pas jaloux qui ne veut pas rester à la traîne...

Ça peut paraître tellement fastidieux. Mais la marche aère, détend l'esprit, aide à relativiser ce qui semble noir et rend notre coeur, nos poumons et nos jambes, solides comme un roc.
Marcher tous les jours, à jeun, 30 minutes, d'un bon pas, voilà ce que rajoute le bootcamp rajeunir à mon quotidien à partir de demain.

Je n'ai pas encore de crème solaire, je ne dors pas encore 8 heures par jour et je reste mal organisée durant mes journées. Pourtant, cette semaine, je vais essayer tout ça : dormir et marcher. Pour les crèmes, ça attendra que mes finances remontent.

Heures du coucher... 03h30 ! Heures de sommeil 7h15. Malgré tout, c'était un sommeil décalé qui ne m'aura certainement pas aidé.
Avec la mort de mon Edgar, je n'aurais pas dû me laisser le choix en me laissant aller sur mon clavier. Je n'ai, de plus, rien fait de constructif. Il fallait juste que je reste éveillée, comme je sais si bien le faire quand ça ne va pas. Pour quelle raison ? Ça reste un mystère, même à mes yeux.

10H00 : Mon conjoint me réveille gentiment... Gentiment peut-être, mais il me réveille quand même !
11h30 : Après un café et un câlin avec ma louloute, à regarder les dessins animés sur la banquette, je tente d'écrire ma lettre manuscrite avant le brunch.
Quand je pense qu'il n'y a qu'en France où on vous demande encore ce genre de chose !
Écrire une lettre manuscrite, c'est assurer une crise de nerfs très rapidement.
J'ai dû la recommencer 5 fois et j'ai cru que j'allais abandonner quand mon esprit est vite devenu agile et l'a écrite d'un trait.
N'empêche que... J'ai failli perdre mon sang froid.
Plus tard, dans la soirée, je vais même m'apercevoir d'une petite faute dans l'adresse. Là, je craque et appelle ma copine. Elle me dit de la faire passer comme ça, que personne ne regarde l'adresse. Mouais... Ben de toute façon, je n'ai plus les yeux pour écrire droit et je tente alors, le tout pour le tout. De toute façon, je doute fort que la fille lâche son poste. Ce serait pure folie !

Et là je me dis "pourvu qu'elle soit barge...".

13H00 : Brunch ! Avec ma petite poulette : 2 petits pains + brie + 2 oeufs au plat.
Dans l'après-midi : 1 litre d'eau pétillante et je grignote des figues.


15H00 : On se coupe les cheveux en famille. Même plus assez de sous pour un coiffeur... Alors on s'éboute, on se fait des coupes presque pas douteuses et au résultat on est content. On est pauvre et ça se verra pas sur nos cheveux... (ou le contraire)

18H00 : Après une petite glandouille, je me sens bien et prépare un crumble aux pommes et bananes. Et pendant sa préparation, un sentiment violent m'envahit. Mes yeux tombent sur les petites affaires d'Edgar et je me rends compte soudain que je ne le verrais plus jamais.

Hier, c'était bien, je pleurais mais j'étais son héroïne car j'avais eu le courage de l'aider à ne plus souffrir. Car croyez-moi, il en faut une sacrée dose pour prévoir, emmener, assister, rassurer.

Je n'avais pas le choix. Sa fin devenait atroce.
Mais là, soudain, il s'était passé quelque chose. Toute héroïne que j'étais, j'allais devoir vivre sans lui, après toutes ces années de complicité.
Paniquée, je me suis cachée dans la salle de bain pour pleurer.
Les prises de conscience des évènements, parfois, c'est douloureux.
20H30 : 2 petits pains + 1 gros bout de gruyère + 1 peu de beurre + 6 surimis.

Après avoir regardé taxi 3, je finis mon blog, papote un peu avec ma copine qui me demande si je veux aller au resto avec une copine à elle. Mais on verra plus tard, quand j'aurais un vrai travail avec un vrai salaire (pour l'instant j'ai 1/2 vrai travail avec 1/2 vrai salaire) et viens écrire mon blog.
23H25 : Il est tard, mais mon courrier est prêt. Demain, je m'occupe sérieusement de l'organisation de mes journées.

Mon programme beauté de demain :
Organiser la semaine pour être au lit à 22h30 du lundi au jeudi soir
Marcher 30 minutes.

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