Ma famille à moi, elle n'est pas formidable. La haine, la jalousie et la beauté comme seules valeurs ont fait que dès le plus jeune âge, mes différences m'ont exclue du sein de ce clan.
Malgré tout, c'est leur sécheresse qui ont fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Fragile, certes, mais rattachée à des sentiments profonds. Lorsqu'une personne vieillit, tout ce qu'une personne est à l'intérieur se voit à l'extérieur.
Il ne suffit pas d'être beau à 20 ans, si on a le coeur bouffit par la rancoeur d'ennemis imaginaires, le besoin d'humilier pour se sentir vivre et échapper au manque de confiance en soi. 20 ans plus tard, le visage deviendra un rictus vivant et ce qui plaisait autrefois fera détourner les regards.
Aujourd'hui, je suis en paix avec l'amour que je leur porte et le respect que je me dois. J'accepte que ma mère ne veuille plus de moi, même si je reste persuadée que cette situation la fait souffrir. Je pense, d'ailleurs, qu'il est possible qu'elle ait besoin de cette souffrance pour exister.
Je n'arrive pas à lui en vouloir et quand je parle d'elle, je ressens juste le manque profond qu'elle laisse en moi.
Malgré cette peine, je me suis octroyée et ce depuis peu, le droit de me reconstruire, de réussir de belles choses et d'être aimée en dehors de mon noyau familial.
Il m'a fallu de longues années pour comprendre que si je n'avais aucun ami, ce n'était pas parce que j'étais insipide, triste ou aigri, mais parce que j'évitais toutes les personnes qui pouvaient me donner une affection franche et désintéressée.
Il m'a fallu beaucoup de temps pour accepter que celle qui est devenue ma meilleure amie aujourd'hui, fasse irruption dans mon quotidien solitaire et que même si je la repoussais par des silences, rien ne la ferait reculer.
Elle, ses fils et sa fille, ses parents sont devenus pour moi la famille qui me ressemble. Je me sens aimée, attendue, aidée, soutenue, valorisée et le tout sans excès, sans étouffement et surtout sans intérêts quelconques.
C'est si bon d'avoir quelqu'un à qui parler quand ça va mal, quand ça va bien. C'est si bien d'écouter et de tendre la main à quelqu'un qui n'osera pas se confier à quelqu'un d'autre. Cet échange est si fort qu'il fait vivre.
Donner et recevoir, voilà deux mots qui soudain prennent toute leur ampleur.
Coucher 23h45. Environ 6h00 de sommeil. Réveil super dur et 3ème jour de "tout ira bien, même si..."
C'est amusant, je pensais que je ne dormais pas quand mon conjoint est entré dans la chambre et comme je dormais avec ma petite chienne sous les couvertures, je me suis dit "hé ! hé ! Il ne va pas la voir !"
Et puis j'ai osé bougé mon bras que j'avais engourdi pour ne pas réveiller ma toutounette avant de me rendre compte qu'elle n'était plus là !
Non seulement il l'avait déjà couchée dans son panier, mais en plus je devais dormir tellement profondément que j'avais gardé la position initiale qu'elle m'avait fait prendre pour se blottir contre moi !
Toute la nuit, je rêve de propositions de travail. Mais cette fois c'est dans deux hôpitaux (c'est marrant je rêve toujours d'embauche en tant que personnel de soins). Un près, un plus loin, mais le premier moins sûr que le deuxième... Un rêve, quoi...
7H00 : Un grand verre d'eau, 1 tasse de lait, 2 cafés.
8H30 : L'agent technique est de mauvais poil et me secoue un peu ! Oh lui ! Il sent vite qu'il a été un peu dur et se radoucit. La matinée continue sans rancune.
9H30 : Je demande un entretien avec la directrice. Je lui explique que mardi, j'ai besoin de prendre quelques heures et je lui avoue que c'est pour un entretien d'embauche.
Elle comprend bien que ce n'est pas contre ce poste (que j'adore, mais qui est déjà attribué à une femme en congés maternité), mais que je voudrais obtenir un CDI.
Malgré tout, elle est ennuyée à l'idée de me voir partir. Enfin, je ne suis pas encore partie ! Même si j'avoue que j'aimerais bien...
Du coup, après, je l'ai trouvée très souriante et agréable. Ma franchise lui a peut-être plu. C'est vrai que je suis une personne très réservée et ça peut, parfois, être interprété comme un éloignement volontaire.
Dans la matinée : 50 cl d'eau + 2 cafés.
13H00 : Déjeuner avec les collègues. Mais j'emmène ma tambouille, c'est plus sûr ! Brocolis et saumon + yaourt nature + pomme cuite (dessert de la maison). Un café
L'après midi je vais travailler dans le 1er établissement. L'ambiance est à la bonne humeur, ce qui est plutôt rare !
Dans l'après-midi, 50 cl d'eau.
17h30 : c'est la quille ! Dans la voiture, 2 mandarines.
18H30 : Je récupère ma fille chez mes beaux-parents qui se sont montrés charmants. Mais c'est vrai que cette semaine tout ira bien, même si...
20H15 : Je lis la newsletter du bootcamp rajeunir et un de mes posts est dessus ! Des mots de Valérie, mon lien sur son facebook, mon post sur sa newsletter... Je me sens soudain envahie par une énergie d'envie.
20H30 : 30 min de marche avec ma fille et mes chiens. Je suis vannée mais la petite aime qu'on se promène ensemble pour papoter et c'est bon pour nous deux.
1 grand verre d'eau.
21H15 : 1 tomate, 1 pomme, 1 orange, 1 banane et un beau bout de gruyère. 1 thé vert.
22h59 : Je clos mon blog, je repasse mes vêtements pour demain, je me douche et je file au lit... Et ça va encore me faire une nuit toute petite.
Mon programme de demain :
Boire 2 litres d'eau
Manger bon et sain
Faire 1 heure de cardio et/ou marche dont au moins une fois 30 min d'affilées
Me coucher à 23 heures maxi.
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