Valérie parle de botox... Histoire de ne pas creuser les sillons au coin des yeux. C'est pas idiot. J'ai toujours pensé que c'était pour les autres...
Et pour mon ovale ? C'est lui qui fait qu'on me donne 35 ans au lieu de 30. Le vilain...
Botox... Allez, zou, à mettre dans mes projets !
PS : va vraiment falloir que je trouve un moyen de gagner plus d'argent pour arriver à devenir une vieille dame à l'air éternellement juvénile.
Heure du coucher 23h45. Sommeil, environ 6h00.
Lever 6h00. Tout est blanc ! La neige tombe à gros flocon et on voit à peine le niveau du jardin. Zut, ça va être la fête sur la route.
Poids 67.8 kg. Youpi, malgré tous mes n’importe quoi, mon poids se stabilise un peu quand même.
7h00 : 1 grand verre d’eau, 1 tasse de lait, 1 comprimé de vitamine C, 1 gélule de vitamines, 2 cafés.
9H00 : On roule entre 40 et 50 km heure. Je travaille à 60 km de mon domicile. J’espère arriver pour 9h00 au plus tard. C’est en retard mais pas trop. Vu ce qu’il tombe, je suis certaine que beaucoup ne viendront pas travailler.
9h15 : Clermont est complètement bloqué ! Je reste calme, mais je suis désabusée par… tout ce que j’ai bu ce matin =
Je trouve soudain le temps très long. Il faut tenir !
9h45 : J’arrive enfin. Je file dans le bâtiment 1, comme chaque matin, pour chercher le pass du bâtiment 2 (celui où je travaille tous les matins).
Je vois le manteau de Léna posé sur la chaise. Elle vient d’arriver aussi.
Je ne tiens plus, vite, les toilettes !
Après un temps très long qui me submerge d’une question existentielle de premier choix, à savoir, comment une vessie si petite peut-elle retenir autant de liquide, je vais chercher le pass.
Là, ma chaussure marche dans une flaque et je dérape lourdement pour m’arrêter sur le coin d’une porte.
Le bruit était tellement sourd que des personnes sont arrivées de l’autre bout du couloir, pensant qu’un chariot médical était tombé.
Elles m’ont retrouvée par terre, K.O.
Là, tout s’est enchaîné très vite : Infirmerie, glace sur la tête, pompiers, hôpital. Étant sous anticoagulants, chaque fois que je reçois un coup, je dois passer un scanner, faire des tests et ça dure des jours.
Je reprends connaissance. Tout le monde est inquiet. Je retrouve même Jules à mes côtés qui a tout balancé, boulot, patron, collègue, pour rester près de moi.
14h00 : On me laisse sortir à condition que je ne dorme pas avant ce soir. Dans mon cas, l’endormissement peut cacher un œdème sublingual.
15h00 : Jules est reparti au boulot. Je suis à la maison et Charlotte me téléphone toutes les 10 minutes pour être sûre que je ne dorme pas.
Je suis sonnée, j’ai très mal à la tête et le sommeil n’attend qu’un fermement des paupières pour reprendre ses droits.
Je lutte et c’est super dur !
J’ai faim et l’idée de manger bootcamp s’évade. Je vais au plus vite : pain et fromage.
16h30 : Charlotte ne veut pas que je prenne la route. La neige redouble et j’ai du mal à garder les yeux ouverts. Elle ira chercher ma belette à l’école et la gardera cette nuit.
Je suis tellement épuisée que j’accepte. Et pourtant, ne pas voir ma fille est toujours difficile pour moi. Mais là, je ne tiens plus.
Je suis quand même stressée et vlan : chocolat au lait, madeleines (il en reste encore ?), re-pain.
17h15 : 2 jeunes filles frappent chez moi. Elles me disent que ma chienne Tania s’est échappée. Le vent a ouvert le portail et elle se ballade dans les alentours. Tania a toujours aimé la neige. C’est une chti et les grands froids, c’est son dada !
Je m’habille chaudement et soudain j’ai un éclair de lucidité : la petite Effie était dehors avec elle !
Je vais dans le jardin et je l’appelle désespérément. Affolée, je téléphone à Jules qui pour la deuxième fois de la journée, va tout lâcher pour venir à mes côtés.
Je marche pendant 1 heure, sous une tempête glacée, appelant Effie partout, Tania à mes côtés.
Jules arrive et on repart en voiture. Pendant une autre heure, on fait tous les recoins que je n’ai pas fait à pied. Je pleure et Jules me prend la main en me disant qu’il chercherait toute la nuit s’il le fallait.
19h00 : On rentre bredouille. Je m’effondre. J’imagine ma petite Effie, dans le froid. C’est certain, elle ne passera pas la nuit.
Jules repart à sa recherche tandis que moi, la tête en feu, je fais en vitesse une annonce avec sa photo. Dehors il doit faire – 15 °.
19h15 : J’ouvre la fenêtre et appelle Effie aussi fort que je peux. Tous les chiens du village aboient. Parmi ces jappements, il me semble entendre celui de ma petite crevette. J’appelle Jules et pointe mon doigt vers l’endroit d’où le son semblait venir.
Jules y va. Il rencontre une gentille vieille dame qui se promène avec son chien.
Que fait donc cette dame, en pleine nuit, par une tempête pareille ? Jules lui demande s’il n’a pas vu une petite chienne noire, toute jeune.
Elle lui montre un arbre, plus loin et là, Jules voit une petite boule frigorifiée qui pleure. Il l’appelle mais Effie n’ose pas venir. Elle est affolée et a peur de se faire gronder. Jules doit faire des cabrioles qui lui laisseront des bleus pour l’attraper.
De la maison, je l’entends parler avec la gentille vieille dame. Je sors en courant, au risque de me rompre le cou une deuxième fois.
Là, dans ces bras, il serre ma petite chienne. Elle me voit et m’appelle. Avant de la prendre contre moi, je vais vers la dame et l’embrasse fort sur les deux joues. Elle rit.
Effie est restée collée contre moi tout le reste de la soirée. Je l’ai grondée gentiment mais ma joie était trop grande pour qu’elle n’y sente une quelconque conviction.
Dans la soirée : je crois que j’ai grignoté un peu tout et n’importe quoi sans excès particulier.
En me couchant, plus tard, je me suis dit que cette journée était là pour me dire « Tu vois, il pourrait t’arriver des choses bien pires qu’un dérapage désagréable lors d’un entretien désastreux. »
C’est vrai, cette journée était une leçon de vie. Je devais oublier cet entretien et vivre au chaud, les jolis moments avec les jolis êtres que la vie a mis sur mon chemin.
Lever 6h00. Tout est blanc ! La neige tombe à gros flocon et on voit à peine le niveau du jardin. Zut, ça va être la fête sur la route.
Poids 67.8 kg. Youpi, malgré tous mes n’importe quoi, mon poids se stabilise un peu quand même.
7h00 : 1 grand verre d’eau, 1 tasse de lait, 1 comprimé de vitamine C, 1 gélule de vitamines, 2 cafés.
9H00 : On roule entre 40 et 50 km heure. Je travaille à 60 km de mon domicile. J’espère arriver pour 9h00 au plus tard. C’est en retard mais pas trop. Vu ce qu’il tombe, je suis certaine que beaucoup ne viendront pas travailler.
9h15 : Clermont est complètement bloqué ! Je reste calme, mais je suis désabusée par… tout ce que j’ai bu ce matin =
Je trouve soudain le temps très long. Il faut tenir !
9h45 : J’arrive enfin. Je file dans le bâtiment 1, comme chaque matin, pour chercher le pass du bâtiment 2 (celui où je travaille tous les matins).
Je vois le manteau de Léna posé sur la chaise. Elle vient d’arriver aussi.
Je ne tiens plus, vite, les toilettes !
Après un temps très long qui me submerge d’une question existentielle de premier choix, à savoir, comment une vessie si petite peut-elle retenir autant de liquide, je vais chercher le pass.
Là, ma chaussure marche dans une flaque et je dérape lourdement pour m’arrêter sur le coin d’une porte.
Le bruit était tellement sourd que des personnes sont arrivées de l’autre bout du couloir, pensant qu’un chariot médical était tombé.
Elles m’ont retrouvée par terre, K.O.
Là, tout s’est enchaîné très vite : Infirmerie, glace sur la tête, pompiers, hôpital. Étant sous anticoagulants, chaque fois que je reçois un coup, je dois passer un scanner, faire des tests et ça dure des jours.
Je reprends connaissance. Tout le monde est inquiet. Je retrouve même Jules à mes côtés qui a tout balancé, boulot, patron, collègue, pour rester près de moi.
14h00 : On me laisse sortir à condition que je ne dorme pas avant ce soir. Dans mon cas, l’endormissement peut cacher un œdème sublingual.
15h00 : Jules est reparti au boulot. Je suis à la maison et Charlotte me téléphone toutes les 10 minutes pour être sûre que je ne dorme pas.
Je suis sonnée, j’ai très mal à la tête et le sommeil n’attend qu’un fermement des paupières pour reprendre ses droits.
Je lutte et c’est super dur !
J’ai faim et l’idée de manger bootcamp s’évade. Je vais au plus vite : pain et fromage.
16h30 : Charlotte ne veut pas que je prenne la route. La neige redouble et j’ai du mal à garder les yeux ouverts. Elle ira chercher ma belette à l’école et la gardera cette nuit.
Je suis tellement épuisée que j’accepte. Et pourtant, ne pas voir ma fille est toujours difficile pour moi. Mais là, je ne tiens plus.
Je suis quand même stressée et vlan : chocolat au lait, madeleines (il en reste encore ?), re-pain.
17h15 : 2 jeunes filles frappent chez moi. Elles me disent que ma chienne Tania s’est échappée. Le vent a ouvert le portail et elle se ballade dans les alentours. Tania a toujours aimé la neige. C’est une chti et les grands froids, c’est son dada !
Je m’habille chaudement et soudain j’ai un éclair de lucidité : la petite Effie était dehors avec elle !
Je vais dans le jardin et je l’appelle désespérément. Affolée, je téléphone à Jules qui pour la deuxième fois de la journée, va tout lâcher pour venir à mes côtés.
Je marche pendant 1 heure, sous une tempête glacée, appelant Effie partout, Tania à mes côtés.
Jules arrive et on repart en voiture. Pendant une autre heure, on fait tous les recoins que je n’ai pas fait à pied. Je pleure et Jules me prend la main en me disant qu’il chercherait toute la nuit s’il le fallait.
19h00 : On rentre bredouille. Je m’effondre. J’imagine ma petite Effie, dans le froid. C’est certain, elle ne passera pas la nuit.
Jules repart à sa recherche tandis que moi, la tête en feu, je fais en vitesse une annonce avec sa photo. Dehors il doit faire – 15 °.
19h15 : J’ouvre la fenêtre et appelle Effie aussi fort que je peux. Tous les chiens du village aboient. Parmi ces jappements, il me semble entendre celui de ma petite crevette. J’appelle Jules et pointe mon doigt vers l’endroit d’où le son semblait venir.
Jules y va. Il rencontre une gentille vieille dame qui se promène avec son chien.
Que fait donc cette dame, en pleine nuit, par une tempête pareille ? Jules lui demande s’il n’a pas vu une petite chienne noire, toute jeune.
Elle lui montre un arbre, plus loin et là, Jules voit une petite boule frigorifiée qui pleure. Il l’appelle mais Effie n’ose pas venir. Elle est affolée et a peur de se faire gronder. Jules doit faire des cabrioles qui lui laisseront des bleus pour l’attraper.
De la maison, je l’entends parler avec la gentille vieille dame. Je sors en courant, au risque de me rompre le cou une deuxième fois.
Là, dans ces bras, il serre ma petite chienne. Elle me voit et m’appelle. Avant de la prendre contre moi, je vais vers la dame et l’embrasse fort sur les deux joues. Elle rit.
Effie est restée collée contre moi tout le reste de la soirée. Je l’ai grondée gentiment mais ma joie était trop grande pour qu’elle n’y sente une quelconque conviction.
Dans la soirée : je crois que j’ai grignoté un peu tout et n’importe quoi sans excès particulier.
En me couchant, plus tard, je me suis dit que cette journée était là pour me dire « Tu vois, il pourrait t’arriver des choses bien pires qu’un dérapage désagréable lors d’un entretien désastreux. »
C’est vrai, cette journée était une leçon de vie. Je devais oublier cet entretien et vivre au chaud, les jolis moments avec les jolis êtres que la vie a mis sur mon chemin.
Mon programme de demain :
Boire 2 litres d'eau
Manger ce qui est inscrit sur le menu (et arrêter de passer son mal être dans la bouffe)
Penser à commander la crème au lait d'ânesse
Ne pas aller au delà de mes limites et bien surveiller mon état de santé.
Mes projets :
M'offrir une crème au lait d'ânesse.
Dormir au moins 7 heures la semaine et 9 le we
Arriver à finir une grille de sudoku !
Devenir une vraie flyladyDécrocher un bon boulot
Faire un tableau des vitamines à prendre
Se renseigner sur le botox.
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